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Les gestes de l'orthographe : 6e/5e
de Daniel Desaldeleer
Magnard, 1990, 191 p.
Pourquoi certains enfants n'éprouvent-ils jamais aucune gêne à la lecture d'un texte bourré de fautes et peuvent-ils sans frémir utiliser, à quelques lignes d'intervalle, des graphies différentes pour un même mot ? Comment se fait-il que de nombreux élèves, dont le sérieux et l'intelligence ne sauraient être mis en doute, sont subitement atteints " d'étourderie aiguë ", alors que d'autres, malgré leur faiblesse générale, ont une bonne orthographe ? Pourquoi certains enfants, qui maîtrisent parfaitement la syntaxe de base de l'oral, succombent-ils, à l'écrit, à la plus élémentaire des difficultés (l'accord du déterminant et du nom par exemple) ? Comment se fait-il que telle méthode, employée par un parent ou un enseignant, ait si bien réussi avec un enfant, et si mal avec un autre ? Que pour certains la lecture constitue un exercice efficace d'apprentissage de l'orthographe et pour d'autres non ? Pourquoi certains élèves qui maîtrisent le lexique sont-ils incapables, à la relecture, de déceler une faute aussi énorme que mason écrit pour maison ? Autant de problèmes, qui s'expliquent par des gestes utilisés en situation d'écriture. Certains sont parfaitement adaptés, d'autres totalement contradictoires avec la nature de cette activité. Ce livre propose une nouvelle manière de travailler l'orthographe. Il vise à développer une nouvelle façon d'être " écrivant ", un nouveau comportement d'écriture : la gestion visuelle de l'écrit.
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